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samedi 9 avril 2011

Le Challenger 1 MK.3 de Tamiya

Le hasard fait mal les choses, la première review de maquette du site est celle d'une maquette moderne... Mais que personne ne s'y trompe, la période de l'histoire préconiser par ce blog est belle et bien la Seconde Guerre mondiale. Bonne lecture!


Le Challenger 1 MK.3 de Tamiya
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Le Challenger 1 fut adopté par l’armée britannique comme char principale de bataille en 1983. Sa principale carrière opérationnelle à eu lieu durant la seconde guerre du Golfe (opération Granby) où 180 Challenger furent déployés. Ils n’ont eu à déplorer aucune perte mais plutôt le record du monde de tir à longue porté, un Challenger détruisant un char Irakien à plus de 5,1 Km! Le char fut ensuite utilisé une dernière fois au Kosovo avant d’être remplacé par le Challenger 2. Présentement, l’armée jordanienne aligne toujours des Challenger 1 dans ses rangs.

La maquette Tamiya

La boîte que Tamiya propose est en fait une « mise à jour » d’une maquette sortie en 1985. Comme la célèbre marque nipponne le fait depuis plusieurs années déjà, une grappe est simplement rajoutée et le reste laisser telle quelle. Mais il faut dire que le monstre britannique n’a de toute façon besoin de bien peu de chose pour atteindre les standards actuels, tant la maquette de Tamiya est bien conçue.

À l’ouverture de la boîte, 5 grappes de plastiques beige se présentent à nous. Le matériau est finement moulé, il n’y a aucune imperfection et carotte de moulage à corriger. On regrettera les chenilles vinyles, mais une fois le char terminé ils sont presque invisible. La notice est claire et précise, du Tamiya tout craché. Un chef de char est inclut, mais les puristes pourront le remplacer par l’équipage complet proposé par l’artisan résine Verlinden. Personnellement, j’ai préférer laisser le char seule.

Une feuille de plastique transparent est fournie pour représenter les optiques principales ainsi qu’un morceau de grillage. Un jeu de vis et de boulons est fourni pour le canon et les poulies de tension ainsi que des bagues en caoutchouc pour les roues. La planche de décals comprend des décorations pour un char en service dans le désert ou au Kosovo.  

À l’intérieur de la notice nous est proposés deux versions différentes : version désert ou OTAN. Pour cette dernière, il manque quelques détails dont je ne vous ferez pas part étant donné que votre serviteur à choisit ici de concevoir un char en opération dans le désert Irakien. Il est cependant à noter qu’une planche de décals de l’artisan Echelon (référence T35002) propose des décorations intéressantes pour un char OTAN.

Le montage

Comme pour chaque maquette, commencer par le train de roulement permet de faciliter la peinture. Le montage des roues est se fait très bien, aucune modification n’est nécessaire. Une fois le train de roulement en place, le montage de la caisse supérieur et de la tourelle peut commencer. Celui-ci ne pose aucun problème, le mastic n’ayant pas besoins d’entrer en scène. Les pièces s’assemble parfaitement, sauf peut-être pour la caisse à l’arrière de la tourelle où une certaine dextérité est demander. On veillera à mettre une goutte de ciano sur la vis maintenant le canon en place, celui-ci ayant la fâcheuse tendance à tomber vers le bas (ou peut-être ai-je mal serré la vis, je n’en sais trop). Il n’y a sinon rien de plus à dire au sujet du montage, tant celui-ci est aisé. Le plastique se travaille à merveille, les pièces n’ont aucune difficulté à se détacher et les carottes ne posent pas de problème, puisqu’inexistante.

Modifications et améliorations

Partant du fait que la maquette parfaite n’existe pas, le Challenger de Tamiya peut être amélioré. Premièrement, faisons plaisir au compteur de boulons en signalant le manque de 5 de ceux-ci sur le côté gauche de la face avant de la tourelle (voir plan 1.1 et 1.2). Tamiya a également oublié l’attache de la caisse situé sur le côté gauche de la tourelle (voir plan 1.2). Rentrons maintenant dans les détails un peu plus importants. Les câbles des phares sont à réalisés par soi-même (voir plan 1.1) puisque oublier par Tamiya. Si il s’agit là d’un oublie fâcheux, il y a pire, les attaches de la pelle à l’arrière sont inexistants, un oublie impardonnable (voir plan 2)! Les attaches des outils du lot de bord sont une véritable manie, mal moulés, mal reproduits, inexistants, ça ne rate jamais! Mais bon, à quoi servirait le scratch sinon…

Les tiges des supports des rétroviseurs manquent à l’appel et peuvent êtres réalisés en fil de cuivre (voir plan 1.1), activité que j’ai copieusement oublié de faire, comme quoi l’on peut être discret… Sur tout le char, les poignées ont été moulées dans la masse et manque de finesse. Ils méritent une remise à niveaux dont j’ai également choisi de laissé passer mon tour, cette fois plus par paresse que d’autre chose… Le panier sur le côté gauche de la face avant reçoit une bâche réalisé avec de la feuille de cuivre prélevée sur une bouteille de vin.

Le lot de bord représenter sur le devant de la caisse n’est pas monté, effectivement il n’apparait pas sur la plupart des photos d’archives en ma possession.  Même chose pour les ports Jerrycan de chaque côté du blindé. Les trous sont bouchés avec du mastic. Dans les fenêtres de la trappe du chef du char (désoler j’ignore le thème technique) de petits essuie-glace peuvent être montés. Le dérouleur de fil électrique est détaillé en y enroulant du fil de cuivre.

De nombreuses autres améliorations peuvent être apportées au kit, je n’ai ici énumérer que les plus flagrantes et celles que j’ai remarquées.

La peinture

La couleur de base est celle que Tamiya propose, c’est-à-dire la référence XF-59.  Le résultat finale étant un poil trop foncé, on veillera à éclaircir le centre des panneaux avec du XF-60. Une couche de Buff XF-57 est passée au endroit recevant plus de poussière, particulièrement le train de roulement, pour créé un premier effet de patine. Les décals sont apposés à ce stade en les protégeant avec une couche de vernie (il est à noter que contrairement à ce que dit la notice Tamiya le célèbre insigne des rats du désert doit et est utilisé). Le lot de bord est également coloré et les outils peints à part (la pelle notamment) son collés. Un jus de jaune ocre est passé principalement sur la tourelle et le dessus du blindé dans le but de représenter un léger effet zénithal. Le lot de bord reçoit ensuite un léger jus de terre de sienne pour bien faire ressortir les différentes pigmentations. Les pigments et pastelles rentres ensuite en jeux, un incontournable pour les chars déployés en zone désertique. On veillera cependant à ne pas noyer le véhicule sous une couche de poussière et de concentrer les pigments sur les zones naturellement touchées, notamment les creux et les angles.

Au final

Nous obtenons au final une bien belle maquette qui trouvera sa place dans n’importe quelle collection de modèle réduit. La maquette Tamiya se monte en un clin d’œil et est très satisfaisante tant au niveau du moulage que des détails. Je la recommande à tout modéliste militaire moderne ainsi qu’aux irréductibles de la Seconde Guerre mondiale qui comme moi on parfois besoins de mettre de côté le Sherman et le Panzer IV pour se rapprocher de l’actualité.
 


Plan 1.1
Nota: Les indications en couleurs ne sont pas à l'échelle, ils ne font que représenter les modifications





Plan 1.2

Nota: Les indications en couleurs ne sont pas à l'échelle, ils ne font que représenter les modifications
Plan 2

Indications pour fabriquer les attaches de la pelle en scratch
P.S: Si j'ai le temps les photos de mon montage devrait arriver bientôt!

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